Depuis plusieurs années, attirer de nouveaux talents dans la Gendarmerie Nationale est un défi majeur, en particulier face à la complexité de la rémunération des militaires de cette force d’élite. Malgré leur rattachement au ministère de l’Intérieur, les gendarmes bénéficient d’un système salarial spécifique, à la croisée des statuts militaires et fonctionnaires d’État. Le calcul du salaire d’un gendarme repose sur une grille indiciaire complexe intégrant différents grades, échelons, primes et indemnités. En 2025, ce modèle mêlant solde de base, indemnités liées aux contraintes du métier et avantages sociaux peut parfois apparaître difficile à appréhender pour ceux qui souhaitent rejoindre cette institution ou simplement mieux comprendre sa structure.
Cette particularité salariale reflète la nature même du métier de gendarme, exercé au sein du Ministère de l’Intérieur mais avec un statut militaire. Entre les sous-officiers, officiers, gendarmes adjoints volontaires, et réservistes, la diversité des profils et des parcours professionnels s’accompagne de variations notables en termes de rémunération. Des niveaux de primes exponentiels peuvent être observés en fonction des affectations dans les Groupes de Gendarmerie spécialisés, ou encore des responsabilités assumées. Pour les candidats, comprendre comment évolue le salaire avec l’ancienneté, les promotions, ou la spécialisation ainsi que les nombreux compléments comme la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) est aujourd’hui indispensable.
Au-delà du salaire brut, le net que le gendarme perçoit tient compte d’un système de cotisations sociales, propres à ce corps militaire, et des prélèvements pour la Caisse Nationale de Prévoyance. Par ailleurs, les dispositifs sociaux et les actions menées par la Mutuelle des Gendarmes et les syndicats influencent également les conditions de vie et de travail au sein de la institution. Ainsi, comprendre les composantes du revenu, les mécanismes d’avancement et les avantages complémentaires tels que le logement de fonction, les congés exceptionnels, et les aides sociales, est un enjeu majeur pour quiconque s’intéresse à la carrière d’un gendarme en France. Ce dossier détaillé vous guide à travers les différentes facettes de la rémunération pour mieux éclairer ce secteur très réglementé.
Comment est déterminé le salaire d’un gendarme dans la Gendarmerie Nationale ?
Le salaire d’un gendarme, souvent appelé sa « solde », s’appuie sur une mécanique de calcul rigoureuse et hiérarchisée. Il est influencé par plusieurs facteurs, notamment le grade, l’échelon, ainsi que les primes et indemnités spécifiques à la nature militaire et administrative de la Gendarmerie. Bien que dépendant du Ministère de l’Intérieur, le régime de rémunération conserve son essence militaire tout en intégrant des éléments propres à la fonction publique d’État.
Les composantes principales du salaire du gendarme
La solde d’un gendarme comprend différentes catégories qui se cumulent :
- La solde de base, fondée sur un indice majoré associé à chaque grade et échelon, elle constitue l’essentiel du traitement indiciaire.
- Le complément de solde, représentant diverses indemnités obligatoires régies par la fonction publique, comme la NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire).
- Les accessoires de solde, s’agissant de primes spécifiques au statut militaire, à la particularité du métier et aux missions effectuées.
- Les allocations sociales et prestations via des dispositifs comme la Caisse Nationale de Prévoyance et la Mutuelle des Gendarmes.
Par ailleurs, la progression dans la hiérarchie de la Gendarmerie Nationale s’effectue par avancement en grades et échelons, chaque palier conférant un nouvel indice qui modifie la base salariale. Cette classification s’appuie sur les grilles indiciaires officielles, elles-mêmes indexées sur une valeur monétaire du point indiciaire qui fluctue périodiquement.
Fonctionnement des indices et grilles indiciaires
Chaque grade dans la Gendarmerie est décliné en échelons. À chaque combinaison grade-échelon correspond un indice brut et un indice majoré, ce dernier servant à déterminer la solde brute mensuelle. Par exemple, un lieutenant de premier échelon dispose d’un indice brut qui se traduit par un indice majoré servant à calculer le salaire avec la valeur du point d’indice, fixée officiellement.
La valeur de ce point évolue, et en 2025, elle se situe autour de 4,92278 euros. Le calcul basique de la solde brute est l’indice majoré multiplié par cette valeur. Ce système assure une lisibilité et une équité entre tous les fonctionnaires et militaires d’État, facilitant également les passerelles et détachements entre corps.
La Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) : valorisation des responsabilités
Une spécificité importante pour le calcul de la rémunération dans la Gendarmerie est la NBI, un complément indiciaire destiné à récompenser les fonctions à responsabilités ou comportant des contraintes particulières. Cette bonification peut aller de 40 à 180 points d’indice supplémentaire et se traduit par une majoration directe de la solde de base.
La NBI bénéficie à un certain nombre de postes définis par arrêté ministériel, notamment ceux liés aux fonctions opérationnelles à haut risque ou techniques. Le supplément financier attribué se cumule avec le traitement indiciaire et est inclus dans le calcul de quelques autres indemnités comme le Supplément Familial de Solde (SFS) ou encore l’Indemnité de Résidence (IR), toutes deux fondées sur la solde totale.
Élément du salaire | Description | Calcul ou valeur |
---|---|---|
Solde de base (traitement indiciaire) | Calculée selon grade, échelon et indice majoré | Indice majoré x valeur du point indiciaire (≈4,92 € en 2025) |
Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) | Complément indiciaire selon responsabilités | 40 à 180 points d’indice majoré |
Indemnité de Résidence (IR) | Selon zone géographique (1%, 3%, 0%) | % calculé sur solde + NBI |
Supplément Familial de Solde (SFS) | Indemnité liée aux enfants à charge | Forfait + % du traitement + NBI |
Cette modularité dans la rémunération explique une certaine diversité des salaires versés, un gendarme en région parisienne disposera, selon sa situation familiale, d’une solde finale notablement supérieure à un collègue sur un poste plus tranquille.

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Les salaires de base par grades et échelons dans la Gendarmerie en 2025
Les rémunérations dans la Gendarmerie Nationale sont largement structurées par les grilles indiciaires propres aux sous-officiers et officiers, catégories principales de ce corps militaire. Ces grilles définissent précisément les échelons et indices qui influencent directement le salaire brut.
Rémunération des sous-officiers
Les sous-officiers représentent la majorité des effectifs dans la Gendarmerie et leur salaire évolue en fonction du grade (gendarme, maréchal-des-logis, adjudant, adjudant-chef, major) et de l’ancienneté au sein de chaque grade.
Voici quelques éléments représentatifs, basés sur les grilles indiciaires métier disponibles sur ce site spécialisé :
Grade | Échelon | Ancienneté (approx.) | Solde brute mensuelle |
---|---|---|---|
Gendarme | 1er échelon | Début carrière | ~1 607 € |
Gendarme | 12e échelon | Après 12 ans | ~2 235 € |
Maréchal des logis-chef | 1er échelon | Début grade | ~1 818 € |
Maréchal des logis-chef | 7e échelon | Après 7 ans | ~2 254 € |
Adjudant | 1er échelon | Début grade | ~1 978 € |
Adjudant | 9e échelon | Après 22 ans | ~2 357 € |
Adjudant-chef | 1er échelon | Début grade | ~2 184 € |
Adjudant-chef | 9e échelon | Après 34 ans | ~2 526 € |
Major | 1er échelon | Début grade | ~2 320 € |
Major | Échelon exceptionnel | Ancienneté avancée | ~2 727 € |
Grilles indiciaires des officiers
Les officiers, titulaires de grades plus élevés (lieutenant, capitaine, chef d’escadron, lieutenant-colonel, colonel, général), bénéficient d’une solde brute plus élevée, qui progresse en fonction de l’ancienneté et de l’échelon occupé :
Grade | Échelon | Ancienneté (approx.) | Solde brute mensuelle |
---|---|---|---|
Sous-lieutenant | Unique | Début grade | ~1 828 € |
Lieutenant | 4e échelon | 3 ans | ~2 563 € |
Capitaine | 1er échelon | Début grade | ~2 737 € |
Capitaine | Échelon exceptionnel | 10 ans | ~3 196 € |
Chef d’escadron | 2e échelon exceptionnel | 10+ ans | ~3 669 € |
Lieutenant-colonel | Échelon maximal | Plus de 10 ans | ~4 171 € |
Colonel | Échelon spécial | Ancienneté avancée | ~4 747 € |
Général | – | – | De ~5 267 € à 5 497 € |
Il faut noter que ces chiffres correspondent à la solde brute indiciaire, hors primes et indemnités.
Progression et évolution des salaires dans la Gendarmerie
Un gendarme peut gravir les échelons au sein d’un grade puis accéder à un grade supérieur via concours ou par ancienneté. Cette progression est la clé pour augmenter la solde de base. Par exemple, dans la filière des sous-officiers, un simple gendarme en début de carrière dispose d’une rémunération modeste, mais après plusieurs années et promotions, cette dernière peut quasiment doubler.
De nombreux gendarmes aspirent à intégrer des unités spécialisées ou à acquérir des qualifications qui ouvrent droit à des primes spécifiques, augmentant significativement leur salaire mensuel. Ce site détaille également les primes liées aux métiers spécifiques de la Gendarmerie Nationale.
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Les primes, indemnités et avantages additionnels dans le salaire d’un gendarme
La solde de base représente souvent moins de la moitié de la rémunération totale perçue par un gendarme. Un éventail de primes et indemnités a été instauré afin de compenser à la fois les contraintes du métier, la mobilité, le risque, mais aussi de valoriser certaines qualifications ou affectations.
Principales primes obligatoires pour tous les gendarmes
- Supplément familial de solde (SFS) : Destiné aux militaires ayant des enfants, il comprend une part fixe par enfant et une part variable basée sur le salaire indiciaire.
- Indemnité de résidence (IR) : Variable selon la localisation géographique, elle compense les différences de coût de la vie entre les zones en France métropolitaine.
- Indemnité pour Charges Militaires (ICM) : Couvre les contraintes liées au statut militaire telles que la mobilisation permanente, la disponibilité, et la mobilité.
- Prime de service : Attribuée en fonction de l’ancienneté.
Primes spécifiques au métier de gendarme
- Indemnité de Sujétions Spéciale de Police (ISSP) : Prime proportionnelle à la solde pour compenser les risques particuliers associés à la fonction.
- Prime de qualification : Différents taux (12%, 16%, 28%) selon la qualification militaire et le grade.
- Prime de Haute Technicité (PHT) : Attribuée aux sous-officiers détenant des compétences techniques rares et maîtrisées.
- Prime spéciale gendarmerie : Versée aux sous-officiers titulaires d’un titre professionnel ou aux officiers et sous-officiers ayant la qualité d’Officier de Police Judiciaire (OPJ).
- Indemnité d’Entretien, de Retouche et de Regalonnage : Couverture annuelle des frais liés à l’entretien de l’équipement personnel.
Avantages sociaux et allocations complémentaires
- Logement de fonction : En caserne, disponible gratuitement pour les gendarmes résidents.
- Primes de mutation et de mobilité : Aide financière accordée lors d’une mutation géographique, avec des compléments comme le COMICM ou le SUPICM.
- Aides sociales par la Caisse Nationale de Prévoyance et la Mutuelle des Gendarmes : Soutien en cas de difficultés, prêts avantageux, et prestations familiales.
- Congés exceptionnels : 45 jours de congés payés par an, bien au-dessus de la moyenne nationale.
Prime ou avantage | Description | Montant ou taux approximatif |
---|---|---|
Supplément Familial de Solde (SFS) | Variable selon le nombre d’enfants | De 2,29 € à 15,24 € + % du traitement |
Indemnité de Résidence (IR) | Selon zone géographique | 0%, 1% ou 3% de la solde de base |
Indemnité de Sujétions Spéciales de Police (ISSP) | Risques liés au métier | 20% à 27% de la solde de base |
Prime de Haute Technicité (PHT) | Compétences techniques | 200 € brut par mois |
Indemnité d’entretien et retouche | Frais d’équipement | 17,33 € brut par mois |
Primes de mutation (COMICM, SUPICM) | Aide lors de mutations rapprochées | Environ 2 000 € chacune |
Ces différentes primes et avantages caractérisent notamment le régime indemnitaire très spécifique de la Gendarmerie Nationale face à d’autres forces de l’ordre. Pour approfondir l’ensemble des primes accessibles, le portail Indeed propose des analyses détaillées et actualisées à destination des professionnels et candidats.
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Du brut au net : comprendre les cotisations et déductions sur le salaire d’un gendarme
Le passage du salaire brut au salaire net perçu par un gendarme repose sur diverses cotisations sociales, spécifiques aux militaires. Ces prélèvements sont essentiels pour financer les pensions, la protection sociale et la prévoyance, via notamment la Caisse Nationale de Prévoyance des militaires.
Principales cotisations à la charge du gendarme
- Contribution Sociale Généralisée (CSG) : appliquée à hauteur de 9,2% sur une assiette de 98,25% de la solde brute imposable.
- Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) : retenue de 0,5% sur la même base que la CSG.
- Retenue pour pension principale : 12,76% sur la solde brute indiciaire majorée de certaines primes comme l’ISSP.
- Retenue pour la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) : 10,56% sur la part de la solde liée à cet avantage, donnant accès à une pension complémentaire.
- Retenue pour la Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (RAFP) : 5% sur le total des primes et indemnités (hors NBI et ISSP), plafonnée à 20% de la solde de base.
- Retenue fonds de prévoyance militaire : 2% de l’Indemnité pour Charges Militaires.
Structure synthétique de la fiche de paie d’un gendarme
Chaque mois, le bulletin de salaire d’un gendarme comprend :
- La solde brute indiciaire et les primes (NBI, ISSP, SFS, IR, ICM, TAOPC, autres).
- Les primes liées aux opérations extérieures (ISSE et SISSE) en cas de déploiement.
- Les indemnités spécifiques selon la mobilité : primes de mutation, indemnité d’entretien.
- Les retenues pour cotisations sociales, pensions, prévoyance et retraite additionnelle.
Libellé de la retenue | Taux (%) | Base de calcul |
---|---|---|
CSG | 9,2 | 98,25% de la solde brute imposable |
CRDS | 0,5 | 98,25% de la solde brute imposable |
Retenue pension principale | 12,76 | Solde brute indiciaire + ISSP |
Retenue pension NBI | 10,56 | Part NBI de la solde |
RAFP | 5 | Sur primes et indemnités hors NBI et ISSP |
Fonds de prévoyance militaire | 2 | Sur Indemnité Charges Militaires |
Le salaire net perçu résulte donc de la soustraction de ces cotisations à la solde brute et aux primes. Les spécificités du statut militaire de la Gendarmerie expliquent cette ventilation différente de celle des fonctionnaires civils ou salariés du privé. Certaines cotisations favorisent la Caisse Nationale de Prévoyance et garantissent l’accès à une prévoyance renforcée.
Impact des actions sociales et avantages syndicaux
Outre la rémunération principale, les gendarmes bénéficient également des actions sociales orchestrées via la Mutuelle des Gendarmes et la Caisse Nationale de Prévoyance. Ces organismes, en collaboration avec le Syndicat des Gendarmes et la Commission de Recrutement, œuvrent pour le bien-être social, l’accès à la santé, et la gestion des situations difficiles.
Ces structures offrent des aides financières, des formations via l’École des Gendarmes, et facilitent la gestion des parcours professionnels et personnels. Elles contribuent aussi à maintenir un équilibre entre contraintes du métier et qualité de vie.
Carrières, spécialisations et opportunités d’évolution salariale dans la Gendarmerie
Un aspect déterminant pour les aspirants gendarmes est la possibilité d’augmenter son salaire au fil de la carrière grâce aux promotions, formations et affectations dans des unités spécialisées. Ces parcours offrent également des primes particulières et un élargissement des responsabilités.
Les corps et voies d’accès à la Gendarmerie Nationale
- Gendarmes adjoints volontaires (GAV): Recrutés sans condition de diplôme, ils perçoivent un salaire d’environ 1 200 € net début carrière.
- Sous-officiers: Recrutés après un Bac, ils suivent une formation rémunérée et ont une progression salariale conséquente.
- Officiers: Accès après Bac +5 via concours, leur rémunération est plus élevée, accompagnée de responsabilités majeures.
- Réservistes: Intervenant ponctuellement, ils sont rémunérés à la journée, avec un minimum fixé.
Le centre de recrutement et la Commission de Recrutement veillent à orienter les candidats selon leur profil et aspirations, valorisant les compétences acquises après l’École des Gendarmes dans diverses spécialisations.
Spécialisations et primes liées aux unités d’élite
L’intégration au sein d’unités telles que le GIGN, peloton de surveillance et d’intervention (PSIG), ou gendarmerie mobile peut ouvrir droit à des primes additionnelles, liées aux risques spécifiques et aux compétences techniques avancées. Ces postes demandent souvent la réussite de stages exigeants et donnent lieu à une revalorisation salariale. Pour les passionnés de métiers cynophiles, des primes spécifiques sont également observées, souvent valorisées dans le cadre des spécialisations militaires.
Une progression vers ces postes est notamment détaillée sur des sites comme AFC Formation, qui informe sur les salaires liés aux missions spécialisées.
Exemples de carrières et évolution salariale
La carrière d’un officier débutant comme lieutenant peut évoluer vers des positions de commandement aux échelons supérieurs, augmentant régulièrement sa solde et ses indemnités. Un sous-officier engagé, après une dizaine d’années de bonnes performances, peut devenir adjudant-chef, bénéficiant d’une augmentation significative.
Cette mobilité interne est accompagnée de formations continues, dispensées notamment via le système SioGend (Système d’Information Opérationnelle de la Gendarmerie), qui favorise aussi la montée en compétences et les promotions.
Type de poste | Condition d’accès | Impact salarial |
---|---|---|
Gendarme Adjoint Volontaire | Examen d’entrée, formation de base | ~1 200 € net début carrière |
Sous-Officier | Concours, Bac requis | De 1 600 € net à plus selon grade |
Officier | Concours Bac+5 | De 2 500 € net à plus selon échelons |
Unité spécialisée (GIGN, PSIG…) | Sélection, formation | Primes spécifiques et majorations |
Réserviste | Service ponctuel | Rémunération à la journée (~60 € minimum) |
FAQ essentielle sur le salaire d’un gendarme en France
- Quel est le salaire moyen d’un gendarme en 2025 ?
Il tourne autour de 3 600 € brut mensuel, primes incluses, mais varie selon le grade et l’ancienneté. - Comment évolue le salaire d’un gendarme ?
La progression s’appuie sur les promotions en grade et échelon, ainsi que sur les primes liées aux fonctions et situations spécifiques. - Les gendarmes bénéficient-ils d’avantages en nature ?
Oui, notamment le logement en caserne, des réductions de transport SNCF et des congés payés étendus. - Quel rôle joue la Mutuelle des Gendarmes dans la rémunération ?
Elle ne rémunère pas directement, mais offre des prestations de santé et de prévoyance essentielles aux personnels. - Le salaire d’un gendarme réserviste peut-il augmenter ?
Oui, grâce aux formations et au passage du concours interne de sous-officier, avec un salaire correspondant.